Vol a Riglos

Aragon


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indique un paragraphe postérieur à l'édition original

TRIPLE DEFI Vol du soir �Arguis

Ce matin, nous nous retrouvons à trois dans le petit village de RIGLOS en Espagne, au pied d'immenses parois rouges surplombantes. Il y a longtemps qu'un projet très scabreux nous travaille : nous voulons tout simplement enchaîner l'escalade d'une des aiguilles, la Visera, par sa voie la plus difficile et la plus photogénique baptisée "Zoulou dément" en tirant au bout d'une corde un parapente biplace dans son gros sac, et le décollage depuis le sommet pour les deux grimpeurs à peine remis de leurs efforts. Le troisième larron, suspendu à sa corde au bout du surplomb terminal photographiera le tout. La partie la plus aléatoire du projet concerne le vol en parapente : contrairement à ce qu'on pourrait croire, les conditions aérologiques sont rarement propices à un tel décollage, surtout pour un biplace sur une "piste" aussi exiguüe que le sera le sommet, sauf à prendre d'énormes risques. Depuis le sommet de la Visera, il ne faudra pas rater la marche : 300 mètres à pic au dessus du petit village !

 Zoulou dément est une voie très déversée donc très athlétique. De gros galets dépassent d'un "ciment" rouge qui n'est pas toujours incassable. Au fil des longueurs de corde, les avant bras tétanisent, la soif augmente, le "gaz" se creuse, on ne sait plus où est la verticale. Mais quand le second de cordée lâche le "passager" (c'est à dire le sac du bi), celui-ci effectue un vertigineux pendule qui vous noue les tripes, avant de vous casser les bras puisqu'il va bien falloir le hisser jusqu'au relais suivant. Dans la dernière longueur, la plus surplombante et cotée 7b dans le jargon des grimpeurs, le vent en rafales complique le jeu et laisse mal augurer du futur décollage.

 

Los Mallos de Riglos Mallos de Riglos

En effet, le vent se montre très irrégulier au sommet, ce qui ne simplifie pas l'étalage de tout ce nylon sur les pierrailles d'une pente à peine plus grande qu'une chambre de bonne. Tout autour, les parois plongent vers les éboulis surchauffés. Au dessus, de grand vautours narguent cette créature fluo à huit pattes qui essaie désespérément de prendre son vol mais emmêle à chaque fois ses ficelles dans les racines.

 Enfin la voile se gonfle, bien propre au dessus du pilote et de son passager. Il y a juste la place pour faire deux ou trois pas supplémentaires (piétinons le photographe au passage, cela ajoutera du suspense) et voilà le plongeon crucial pendant lequel le coeur s'arrête de battre une très longue seconde... Double cri de joie, les voilà planant au dessus du village, le long des parois curieusement vides de grimpeurs aujourd'hui, glissant sans bruit devant le Cuchillo, le Pison et le Puùro, fières aiguilles qui fournissent au passage les ascendances nécessaires pour les maintenir plus longtemps en vol. En l'air, l'ivresse est totale mais il faut déjà réfléchir à l'approche et à l'atterrissage car près du sol il y a souvent des remous dangereux et il faut bien terminer cette journée de joie totale. Une fois posés, ils auront largement le temps de replier l'aile magique et d'aller boire une "cerveza" glacée en attendant le photographe qui, lui, doit tout redescendre à pied en maudissant les brutes qui picolent !

F.Carrafancq, J.L.Hourcadette, C.Ravier
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43 - LA RACA (2284 M)

Cf : fiche de site Parapente Mensuel numéro 4

 Depuis la station de ski espagnole d'Astun (1650 m), gagner le sommet de la Raca qui domine nettement au sud. Y parvenir facilement à skis l'hiver (télésiège), en 4x4 ou à pieds le reste du temps (2 h). Des installations radio et météo agrémentent la cime mais en se tournant vers l'ouest ou le sud, on découvre des panoramas bien plus intéressants : cirque de Candanchu, Garganta, peña Collarada etc. Droit au dessous, le rio Rinconada a creusé la vallée de Canal Roya.

Décollages : une antenne, juste au sud du sommet, surplombe le seul décollage praticable qui permet de se jeter directement dans Canal Roya (en IV engagé). Autre possibilité, descendre le long de l'arète sud de 100 m environ. De là, il est possible de choisir entre Canal Roya ou Candanchu vers l'ouest.
Le vol, l'aérologie : sur Canal Roya, de gros thermiques permettent un vol des plus modernes (grandes secousses et branlées garanties aux heures chaudes). Sur Candanchu, aérologie plus calme.
Contrairement à ce que l'intuition peut suggérer, les brises de vallées, sur la crête frontière, sont en fin de parcours donc peu violentes. La brise a utilisé toute son énergie (donc sa vitesse) pour alimenter les thermiques des vallées secondaires, d'abord en aval de la vallée principale, puis en amont. La force d'une brise de vallée est donc maximale en aval de la vallée principale (Accous pour la vallée d'Aspe). Les thermiques, par contre, sont souvent plus violents en haute vallée, les contrastes thermiques y étant plus forts (présence de neige sur rocher) Ce raisonnement, appuyé par l'expérience personnelle, est bien sûr à prendre avec précaution, les cas particuliers étant nombreux !!
Atterrissages : soit directement au débouché de Canal Roya et du rio Izas, dans les prés où s'étalent des campings et des colonies de vacances. Soit, si vous avez opté pour le vol vers l'ouest, au pied des pistes de Candanchu.
Dénivelée 900 m, finesse 2,5.
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44 - LA TRUCHA OU CRETE ASTU-MOINE (2290 M)

La crête de la Trucha offre le double avantage de montrer l'Ossau sous son bon profil, pas très loin vers le nord-est, et de collecter tous les thermodynamiques de ce haut-lieu espagnol.
Accès : dans la station d'Astun, un télésiège fonctionne même l'été. Depuis la benne, on découvre les sites. Il est simple de gagner les différentes cimes du cirque : pic d'Astu (2279 m), crête de la Trucha (200 m au dessus du terminus), etc à moins que l'on ne préfère s'envoler un peu en dessous (II) de l'arrivée du télésiège.
Orientations : sud-ouest sur Astun et nord-est vers l'Ossau.
Sur Astun, décollage relativement facile (II à III) mais engagé car dominant une haute barre rocheuse, ouvrant les plaisirs d'un soaring qui peut durer longtemps, entre col des Moines et col d'Astu. Aux heures chaudes au printemps et en été, les thermiques peuvent être extrêmement puissants et hachés. Ne voler que lorsque la brise prend le dessus sur les vents météo. Le cirque d'Astun, très fermé, interdit les vols par vent météo établi (sauf nord-ouest).
Un cross maintenant classique consiste après le décollage à gratter sur les flancs sud du pic des Moines pour remonter, éventuellement jusqu'au Pic lui-même, traverser ensuite en direction du col du Somport, et basculer en vallée d'Aspe, pour aller se poser de l'autre coté de la frontière (Urdos) sans montrer ses papiers.
Atterrissages : il est possible de reposer au décollage, ou près du télésiège ou encore à la station elle-même (attention rouleaux derrière les grands bâtiments, poser à flanc à droite de ceux-ci).
Dénivelée 550 m, finesse 2,5.
Versant Ossau, décollage facile (II) avec possibilité de soaring si la brise de la vallée d'Ossau ou le vent du nord sont suffisants. Pascal Eymard, partant du col d'Astu, est allé se poser à proximité du col du Pourtalet.
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45 - PEÑA COLLARADA (2883 M)

Accès : par la vallée d'Aspe, le col du Somport et Canfranc. A l'entrée de Villanua, dans un mauvais virage, prendre une route qui part à gauche et enjambe le rio Aragon. On rejoint très vite une piste. Laisser au premier croisement la piste de droite. Au bout d'une quinzaine de kilomètres, terminus de la piste.
Actuellement (1997) il est impératif, sous peine d'interdiction future et définitive (cf Blancas), de demander une autorisation à la Mairie de Villanua, qui ne fait usuellement pas de difficulté pour la délivrer.
On atteint une magnifique clairière plate au milieu des pins sylvestres (la fûtaie déjà branlante). Une cabane pastorale se dresse à l'extrémité du plateau (point d'eau). De là, remonter plein nord un ravin par un sentier bien marqué. Au bout de 30 à 45 mn de marche, on débouche sur l'immense plateau calcaire incliné vers l'est. C'est de là que l'on découvre la peña. On passe près d'une cabane en ruines. Continuer vers l'est jusqu'à une dépression puis un petit col qui débouche sur un petit cirque à fond plat (à gauche d'un sommet plus petit que la Collarada et à droite de celle-ci). Le sommet est proche. Remonter directement au nord et atteindre la vierge sommitale (!) par une pente très caillouteuse et le cône terminal. Compter 3 ou 4 h depuis le départ. Cette bambée valait la peine: la vue est splendide sur 360 °.
Décollage : en III vers le sud-ouest. Le sommet est très caillouteux, encombré de gros blocs regardez les pilotes sans pull sur la caillasse. Très vite sous le sommet s'amorcent des couloirs aux revers accidentés. Le décollage peut être très technique... ou très facile en 3 pas lorsque souffle la bonne brise de pente. On peut également choisir de décoller vers l'est, 50 m. sous le sommet avec plus de sécurité mais la trajectoire se situe alors vers l'Ibon d'If.
Aérologie : ce massif rocheux et élevé, orienté sud, chauffe beaucoup en cours de journée. On ne saurait donc que trop recommander d'y voler tôt le matin. Par ailleurs le relief, ouvert et régulièrement incliné, ne présente pas de piège aérologique perfide. Dès l'envol, la balade est superbe au dessus des pierriers rouge-ocre et des calcaires blancs. Toute la fin du vol se déroule au dessus de la forêt de Villanua.
Atterrissage dans la clairière au bout de la piste ou plus bas dans de grands champs. Attention, avant Villanua une ligne à très haute tension coupe l'itinéraire de vol.
Avec un décollage est, le vol est possible au delà de l'Ibon d'If, certainement superbe. (Rp Pierre Gascouat)
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46 - BLANCAS (2135 M)

A l'ouest de Canfranc, ce site réputé très violent est prisé par les deltas pour les départs en cross (jusqu'à Riglos et Ordessa).

Accès : trois ou quatre kilomètres après Villanua, une route à droite en direction de Ainsa, dessert un premier village puis un petit col (ce col ne mène pas à l'Aveyron). De là, prendre une route à droite qui se transforme en piste. La suivre sur une dizaine de kilomètres jusqu'au sommet de Blancas (antenne). En continuant la piste, on arriverait à un refuge.
Aujourd'hui (1997), suite à la fracture du cadenas qui limite l'entrée de la piste, l'accès à Blancas est totalement interdit en voiture (du moins pour les volants). Les 10 km de marche sont suffisament dissuasifs, merci à ceux (qui se reconnaîtrons) auxquels nous devons cette décision.
Décollage depuis le sommet dans une des combes au choix (difficulté II) Deux possibilités :

  • à l'ouest sur Ainsa
  • à l'est sur Villanua.

  • Le vol et l'aérologie : ne voler, impérativement, que par conditions calmes (sinon baston et impossibilité de descendre). En hiver, soaring intéressant par vent de sud-est à sud-ouest. Au printemps et en été, les conditions thermiques, renforcées par des brises de vallées, sont toujours extrèmement violentes voire dangereuses.

    (1995) Nous étions trois, Pascal Eymard, Alain Blanchot et moi (PP), un jour où calme plat et anticyclone régnaient sur Accous. Nous venons tenter notre chance ici et le tirage au sort désigne Pascal pour redescendre la voiture, Alain pour faire fusible, et moi pour suivre Alain. Il s'installe, attend quelques minutes que la brise veuille bien lui permettre de décoller et finit par faire comme prévu un vilain plouf avec posé en fond de vallée. Je me prépare à subir le même sort, quand un dust se saisit de ma voile étalée pour la tirebouchonner quelques tours avant de la laisser retomber. Inquiet, j'observe : un autre dust ne tarde pas, avec son sifflement caractéristique et la trace qu'il imprime momentanément sur l'herbe. Tiens, celui-ci est passé à coté de ma voile. N'empêche, çà me fout la trouille et je cède volontiers ma place à Pascal qui n'attendait que çà ! Je le regarde, vaguement coupable de le laisser partir vers une mort quasi-certaine et le voilà parti... mais, il monte tranquillement dans un thermique large et complètement inattendu ! J'essaye à mon tour.... et je monte ! Même les enclumes seraient monté ce jour là, n'est ce pas Alain ? Nous nous balladons un long moment dans une aérologie saine et puissante, partons vers le Pic d'Aspe et revenons nous poser au décollage. Une fois de plus, il semble que nous aurions pu aller beaucoup plus loin que ce que nous avons réalisé. Nous reviendrons !
    Atterrissages : au sommet en général, sinon à Villanua (aucun terrain officiel) ou à Ainsa, dans le champ matérialisé par une manche à air (à repérer au préalable).
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    47 - PEÑA DE OROEL (1770 M)

    Accès : à la sortie sud de Jaca, prendre la direction de San Juan de la Pena par Bernues (C125). La route se dirige en serpentant vers l'énorme bastion rouge de la Peña. Une route à gauche le ceinture mais imposerait, partant à pied de là, au moins deux heures de marche pénible. Continuer la C125 en repérant au passage les atterros possibles, nombreux mais séparés par de vastes zones de forêt, et la ligne électrique, née à Jaca, qui longe le flanc ouest de la Peña. Peu après le col de Oroel (1080 m), prendre une piste en terre à gauche, qui descend vers une première maison. Juste avant celle-ci, emprunter une autre piste qui traverse de beaux sous-bois puis une maison forestière gardée par des chiens et des chevaux. Suivant le type de véhicule, on parvient plus ou moins haut sur la piste, au mieux jusqu'à un parking en terre, d'où démarre le "camino de la cueva". Ce chemin permet une agréable marche ombragée sur la ligne isohypse, avec rafraichissement bienvenu à mi- parcours lors du passage dans la grotte ("la cueva"). Un raidillon taillé dans les épineux mène à une brêche dans la paroi nord-ouest. Il ne reste plus qu'à cheminer tranquillement le long de la crête vers le sommet, matérialisé par une croix métallique et une viergedécapitée par la violence du vent (pour les concierges il suffit de quelques ventimètres) (JLH). La vue est immense sur la plaine à blé qui s'étend de Yesa jusqu'à Sabiñanigo. Une heure de marche pour une telle vue, ça n'est pas cher payé, surtout s'il est possible de voler !
    Décollage : la facette nord et toute la paroi nord-est sont à pic sans aucune possibilité de courir puisque la face sud-ouest en pente douce vient affleurer la crête sans transition. N'envisager ce décollage qu'avec un vent de nord-est parfait ! (IV sup engagé). A la rigueur il existe un petit plan incliné plus accueillant sous l'antécime nord.
    Préférer la face sud-ouest, en herbe garnie de quelques épineux et de cailloux (II). Avec un grand virage à droite, on revient tout de suite lécher les parois rocheuses pour profiter des thermodynamiques généreux et des vautours magnifiques qu'elles recèlent.
    Aérologie probablement très violente en cours de journée chaude et gros vent de nord. En fin de journée, par contre, on peut jouir impunément des derniers soarings et de la restitution opulente générée par la forêt sous-jacente.
    Atterrissages : respectivement à 2, 3 et 5 de finesse, tout est possible. Demander les autorisations préalables aux rares fermiers locaux. Viser les champs fauchés ou en friche. Avec un peu de chance, vous vous retrouverez comme nous attablés devant un saucisson "de la casa" et un petit rouge émouvant, vous demandant déjà si vous ressortirez de là capables de remonter (en footing) chercher votre voiture pour ensuite la reconduire jusqu'en France sans croiser un ballon.
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    Riglos : �gauche le Pison, �droite le Fire48 - MALLOS DE RIGLOS : LA VISERA

    On arrive à Jaca peu de temps après avoir passé la frontière au Somport. Droit devant (au sud) s'élève l'imposant bastion rouge de la peña de Oroel (1769 m) avec ses nombreux vols possibles (cf ci-dessus). En se dirigeant vers Huesca, on peut choisir la voie de Sabiñanigo (vol possible depuis les hauteurs de Monrepos vers les villages abandonnés de Belarra et Gesera, le long de la nouvelle piste vers Nocito) ou celle de San Juan de la Peña (magnifique mais très tortillée et offrant peu de possibilités de vols) ou enfin, par l'ouest, la voie royale qui suit un moment le rio Gallego et tangente les aiguilles de poudingue rouge des Mallos (N240). Un petit village tout blanc se prosterne au pied de parois inquiétantes où existent de nombreuses voies d'escalade. Les aiguilles ont pour nom Fire, Puro, Pison, Cuchillo et Visera. L'envol depuis le Pison et la Visera deviennent classiques. Si vous comptez essayer depuis le Puro, prévenez nous, on tient au scoop !
    Vol �Riglos

     Accès : la façon la plus élégante de gagner le sommet serait évidemment de suivre une des voies nouvelles qui y ont été tracées pour les amateurs d'émotions fortes à gros bras (Zoulou dément, Chinatown ou Fête des biceps par exemple) mais on trouvera plus commode et plus sûr de remonter le socle, des éboulis, enfin le lit d'un rio à sec vers l'est puis le nord jusqu'à un col où s'attache le plateau sommital. Traverser celui-ci en direction du village. S'arrêter dix mètres avant l'à pic fatal (attention à la marche !) : le décollage est là, si si ! Vous le préférez moins engagé ? Sachez qu'il y a des couloirs latéraux où l'aérologie est un peu plus complexe mais le droit à l'erreur existant. Du village au sommet : 1 h à 1 h 30.

     Décollage en IV avec un engagement total. Il vaut mieux savoir juger très vite si la voile est bien gonflée avant la grande enjambée sous peine d'arriver en quelques secondes directement sur la grand'place du village ! Dès le bord, la verticalité est "plus que parfaite" puisque la paroi est surplombante sur trois cent mètres. Emotion garantie et pourtant on peut se dire (c'est d'ailleurs arrivé à un espagnol sous nos yeux) qu'en sautant d'ici avec un torchon, il aurait le temps de se reconstituer en un parapente normal avant le sol ! D'ici peu de temps, Riglos sera le "top" en matière de "base jump".

     Aérologie : pas un souffle d'air, petit Sud ou Ouest est l'idéal. Après le décollage, la tentation est grande d'aller raser les magnifiques parois où évoluent plus ou moins silencieusement grimpeurs et vautours, mais elles sont découpées par de profondes cheminées qui engendrent de violents remous, sans parler des thermiques puissants mais hachés générés par ces énormes alambics rouges. Par vents de sud et ouest, long soaring possible devant Pison et Visera ou au dessus. Possibilité de poser sur le large sommet du Pison avant de redécoller. Ne pas risquer un vol au delà de l'angle nord du Pison, dans la brèche entre Pison et Fire, réservée aux seuls vautours.

     Atterrissage sur le socle des Mallos, en dahu. Au dessous du village existent quelques champs possibles mais ils se compliquent de pas mal d'oliviers et de fils électriques. Dénivelée : 250 à 300 m, finesse 0,9 !

     Renseignements : Antonio (qui tient le seul bar de Riglos et aussi la piscine). Il a découvert en même temps l'escalade et le parapente. Après une étonnante période kamikaze dans les deux disciplines, il s'est calmé et pourra vous renseigner utilement tout en vous abreuvant agréablement.

      Vol de Loarre Sachez qu'on vole bien aussi en face, depuis les aiguilles de Agüero et depuis le château de Loarre (accès par Ayerbe en voiture jusqu'au tremplin des deltas). Vue fantastique vers les Mallos en léger contrebas et l'immense plaine de Huesca au sud-est, parfois bordée d'une longue rue de nuages issue justement du château de Loarre.
    Autre précieuse mine de renseignements : les vautours, innombrables dans les falaises rouges au nord du château (dès que l'un d'eux décolle, se prosterner et admirer !).
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    Vol du Salto de RoldanSALTO de ROLDAN, ARGUIS

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    LOARRE

    (10-97) Logement et renseignements chez Patrice Chevalier et son gîte (qui habite des gîtes ignobles) : téléphone (00 34) (974) 38 02 89, à Sarsamarcuello (ou bien à Agnos au (00 33) 05 59 39 39 38

    TOZAL de GUARRA

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    Mise à jour 30 October, 1995, et le 20/05/2006 par Pierre PUISEUX.
    E-mail pierre@puiseux.name