Accès : depuis Bedous, on peut gagner 350 m en montant
en voiture jusqu'à la Borde de Mirande ; monter tout droit dans
les buis au dessus jusqu'à un abreuvoir. Suivre ensuite le sentier
qui part à droite jusqu'au plateau d'Ourdinsse (1 h 30)
Décollage : sud à sud-ouest ; sur la crête
avant d'arriver sur le plateau d'Ourdinsse ou sur le plateau même.
Décollage raide, difficulté II à III.
Le vol, l'aérologie : se méfier, comme partout
ailleurs dans les Pyrénées, du vent du sud. En cas de brise
de vallée, attention également aux rouleaux de venturi créés
par le verrou de l'Estanguet, au nord. Le vol est déconseillé
par forte brise de vallée (pas d'atterrissage abrité). Une
petite brise de pente est idéale pour ce vol. Le survol de Bedous
est un régal pour les yeux.
Atterrissage : à Bedous sur le stade de rugby (rive gauche
du gave).
Dénivelée : 1100 m.
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Accès : laisser la voiture à Aydius ; emprunter
la route forestière puis le sentier qui dominent le village jusqu'au
pas d'Illurpe ; de là continuer jusqu'au Soum d'Houndarette (2 h)
Décollage : une pente douce, au sud, domine Aydius avec
une mousse joliment perlée, décollage évident
(difficulté II). Orientation sud à sud-est.
Le vol, l'aérologie : peu de renseignements, le vol n'ayant
été effectué qu'une seule fois. Les éboulis
situés à gauche en contrebas du décollage (exposition
est) peuvent être source de thermiques matinaux ; dans l'après-midi,
si vous décidez de tenter votre chance jusqu'à Bedous, attention
à la brise de vallée qui peut être violente dans la
plaine et engendrer de sérieux rouleaux en sortie de venturi au
niveau de Bedous. Malgré les excellents pilotes sévissant
vers Accous, l'aérologie du secteur Bedous et Aydius est relativement
mal connue; il est probable que de gros thermiques s'y développent,
versant sud entre le plateau d'Ourdinsse et le Soum de Houndarette.
Atterrissage : à Aydius même il est impératif
de repérer les champs propices, ceux-ci étant le plus souvent
très pentus et les propriétaires pas forcément d'accord.
Atterrissage possible également à Orcun à coté
de Bedous (finesse 4, 8, pas de terrains intermédiaires).
Dénivelée : 1200 m jusqu'à Bedous, 1000
m jusqu'à Aydius.
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Accès : en partant de Bedous se diriger vers Osse-en-Aspe
puis le col de Bouézou (D 442) ;avant d'y parvenir, au col de Hourataté
(1009 m), un chemin carrossable part à droite jusqu'au col de Bergout
où on laisse les voitures. De là, gagner directement la crête
qui domine, soit vers le sommet ouest (décollage versant Barétous,
cf chapitre III), soit en tout autre point. Un sentier à flanc vers
la droite pourra vous économiser quelques litres de transpiration.
Décollage : toute la crête est praticable (difficulté
moyenne II, orientation sud), à vous de choisir. Attention tout
de même, si votre voile manque de performances, le posé dans
le vallon en dessous est problématique ; rapprochez-vous alors de
Bedous.
Le vol, l'aérologie : sans problèmes ; il convient
toutefois de se méfier de la brise de vallée qui peut être
forte (40 km/h) et plus particulièrement turbulente en sortie du
venturi créé parle verrou de Bedous. Le long du flanc sud,
de bons thermiques peuvent déclencher aux heures chaudes (sous le
vent comme toujours dans les Pyrénées, ne l'oublions pas).
Le Layens est un des premiers servis en cas d'activité thermique
suffisante (formations nuageuses fréquentes). Le vol le plus courant
consiste à longer ses flancs pour se diriger ensuite vers Bedous.
11-95 Maintenant mieux connu, le secteur offre peu d'intérêt
aux heures chaudes, puisque la brise de la vallée de Barétous
déborde largement sur le Layens. On préfèrera s'en
éloigner dans ce cas ! Atterrissage à Bedous, sur
le stade de rugby ; en cas de match, soyez aimables d'attendre la mi-temps
pour vous poser. Avec un aile suffisamment performante, il est possible
de rejoindre le terrain d'atterrissage d'Accous par bonnes conditions.
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Accès : depuis Accous, se rendre à la chapelle
San Cristau (à l'ouest), en contournant par lenord le petit mamelon
du Pouey ; continuer jusqu'à la route maintenant goudronnée
qui lacère le flanc de la crête de Bergout, siège de
notre sujet. Suivre cette route ; après 20 mn de voiture, elle dessert
les différents décollages décrits plus loin. Un abreuvoir,
sur la crête même, constitue un excellent point de repère.
Quelques minutes de marche, voilà les flammes et la bannière
demandée.
cf Bergout
Accès : avant l'abreuvoir, prendre la piste à
droite et la suivre jusqu'à la biroute. Possibilitéde décollage
à droite (nord) de la biroute au point le plus haut.
Décollage : sans difficulté (I). Orientation ouest.
Le vol, l'aérologie : il s'agit là d'un des sites
majeurs de la vallée d'Aspe, point de départ desplus beaux
vols. Infréquentable par vent du sud (des rouleaux très dangereux
sont engendrés en l'air par les crêtes d'Arapoup, très
acérées, et à l'atterrissage par le verrou en amont
de la plaine de Bedous, sans compter les remous courts et hachés
en provenance du Ronglet au décollage). Par forte brise de vallée,
possibilité de soaring le long de la pente du décollage (ne
pas se laisser dériver vers les rochers à gauche du décollage,
l'aérologie y est funeste). Si l'aventure vous tente, piquez sur
Arapoup (finesse 5).
A hauteur d'Accous, vous y trouverez un puissant thermodynamique qui
vous permettra de tenir et de voyager un moment ; au cours de la transition,
des dégueulantes à -5 m/s et quelque agitation aérologique
peuvent vous accompagner, insistez, même très bas le thermodynamique
est présent.
Une autre possibilité consiste, à partir du décollage,
à se laisser dériver en arrière jusqu'au dessus du
décollage de Bergout puis d'entrer dans la pompe qui vous remontera
au dessus des crêtes de Lourtica, direction La Marère. Pour
bien enrouler, rien ne vaut les deux fistons.
Atterrissage : les négociations pour la location d'un
pré à Accous ont enfin abouti : il s'agit du champ situé
à l'angle nord-ouest du carrefour, à la croix avant de monter
vers le Pouey. Soyez prudents, les relations avec certains paysans ne sont
pas toujours faciles.
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Le vol : interdit par vent du sud comme toujours ; par contre,
long surf possible sur la crête de Lourtica.
Atterrissage : cf Bergout et delta.
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Accès : après le parking habituel de l'école
Ascendance, continuer la piste en fond de vallée jusqu'à
son terme (borde Guiraute). Emprunter le sentier qui prolonge à
travers buis et poursuivre jusqu'à la cabane Lapassa (1 h) ; gagner
ensuite le col d'Iseye (1 h). Du col,suivre l'arète à gauche.
Il est toujours impressionnant de passer de la crête à
l'abîme. Celle-ci longe les sombres couloirs du versant ouest,
jusqu'à une prairie d'herbe tendre où poussent d'énormes
edelweiss, sous le sommet.
Décollage : sans problème dans la prairie (difficulté
II).
Le vol, l'aérologie : dès les premières
secondes du vol, on longe ou survole des barres rocheuses qui génèrent
des thermiques chahuteurs si l'on est parti trop tard dans la journée.
On tourne le coin du Bergon puis l'on surfe la crête de Bergout (puissant
thermique au sommet du "1000") où une nouvelle fournée de
débutants tremblote au milieu de toute une lessive fluo étalée
sur l'herbe. En fin d'hiver, lorsque les thermiques sont encore faibles,
la crête d'Araille, thermiquement contrastée, offre une source
d'ascendances intéressante. Mais biaiser n'est pas voler.
Atterrissage : c'est celui de l'école Ascendance ou encore
si vous y parvenez, la plaine de Bedous et son atterrissage delta.
Dénivelée : 1470 m, finesse 3 jusqu'à l'atterrissage
classique de Bergout et 4,5 jusqu'à Accous. Cf aussi fiche de site
Parapente mensuel n° 6.
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Accès : remonter la vallée d'Accous jusqu'au
bout de la route carrossable, au delà de l'atterrissage de Bergout.
De là, un sentier raide vous amène à la cabane de
Lapassa (bivouac sympathique possible). Piquer au sud en passant au pied
de l'imposante face nord du Ronglet, et remonter par une pente raide et
directe jusqu'au col du Ronglet. Le contraste entre cet austère
couloir nord et la face sud sur laquelle on débouche est du meilleur
effet !Du col, on gagne sans problème le pic d'Anchet à l'ouest
(3 h).
Décollage : face au sud, dans d'aimables pentes herbeuses,
difficulté II. Généralement une bonne brise de pente
facilite le décollage.
Le vol, l'aérologie : le vol décrit ici consiste,
après le décollage, à repasser le col d'Anchet (posé
possible en cas de manque d'altitude) pour aller se poser à l'atterrissage
de Bergout ; l'aérologie de ce secteur est complexe et extrêmement
dangereuse par vent du sud. Lorsqu'elles sont enneigées, les pentes
du col du Ronglet, presque toujours en neige dure, témoignent de
la violence des vents dans ce secteur. Le passage en parapente entre le
Ronglet et le pic d'Anchet est d'autre part réellement impressionnant.
De nombreux décollages sont probablement praticables au delà
du Pic d'Anchet, vers les crêtes d'Arapoup. En cas de brise remontant
la vallée d'Aspe, il faut savoir qu'un excellent thermodynamique
s'étend sur la partie ouest de la dite crête (attention à
ne pas passer derrière, l'aérologie y est vicieuse et violente,
la vallée étroite et les aires d'atterrissage rarissimes).
Atterrissage : dans tous les cas, nous recommandons l'atterrissage
de Bergout, à repérer auparavant afin de ne pas contribuer
à détériorer les relations avec les locaux (l'avoine
s'empile dans un coin du champ).