Autour de l'Ossau (1/2)
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Type de vol : montagne,
tour de vallée.
Décollage :
versant sud-Est.
Accès :
Monter vers le Col du Pourtalet. Quelques km avant le col, laisser la voiture
dans un petit parking à gauche après le dernier paravalanche,
(derniers bosquets avant les paturages). Un sentier monte vers la cabane
de Peyrelue. Le suivre jusqu'à la cabane, puis tirer à gauche
vers un petit col bien marqué par une barre de rochers au nord (crète
de Peyrelue). Passer le petit col et monter vers le sud-est jusqu'au sommet
du pic de l'Ouradé (2552 m, 800 m de dénivelé, 3 h).
On peut aussi tenter de décoller sur la crète orientée
NE-SW, qui va de l'Ouradé au col de Peyrelue, mais les décollages
sont plus rares et moins hauts, donc moins bien alimentés. La crète
entre Peyrelue à l'Ouradé présente des passages délicats.
Carte IGN (au
1:50000 ) : carte Pyrénées n°3, Béarn, éditée
par Rando Editions.
Aérologie,
engagement, pièges à éviter : à l'heure
où nous mettons sous presse, le coin est à ma connaissance
peu exploré en parapente, mais j'aurais tendance à me méfier
de l'atterrissage au col du Pourtalet, ne sachant pas dans quel sens sera
la brise. Peut être en été, faudra-t-il se méfier
également de la brise de vallée d'Ossau, et ne pas traîner
sous le vent du Pic d'Estrémère. Versant français,
on est dans le Parc National, ce qui représente peut-être
le plus grand danger (amende). Les environs (cirque d'Anéou) sont
constitués de vastes paturâges avenants et sans piège
apparent.
Atterrissage
: les environs du col du Pourtalet paraîssent sains.
Période
recommandée : décoller tôt (avant midi ?) afin
de profiter des déclenchements thermiques des versants sud est.
L'automne semble être une bonne saison en attendant d'en savoir plus
sur l'aérologie du coin.
Navette :
0 km si l'on s'y prend bien.
date et description
:
5-10-97, avec Alain Blanchot. Départ à 7h de Pau,
nous voulons être au sommet assez tôt, avec l'idée de
partir vers le Balaïtous depuis la dent de Socques. Nous montons au
Pic de l'Ouradé par le versant sud jusqu'au Pic de Peyrelue, puis
à toute crète vers l'Ouradé. Blanchot se fait quelques
frayeurs dans un passage rocheux.
Arrivé à l'Ouradé
vers 12 h 30, nous décidons de décoller là (13 h),
d'autant que ce qui nous apparaissait comme du vent météo
d'Est se révèle ressembler plutôt à des thermiques
bien sympathiques, déclanchant au sud est. Effectivement, dès
le décollage, un thermique un peu sec nous monte vers 2700 m, et
nous tentons de partir vers la Dent de Socques au NE, mais sommes contrés
et apparament sous le vent. Changement de stratégie, nous partons
vers l'Ossau, et après une longue transition (5 km),
parvenons au
col de Pombie où nous survolons de près quelques randonneurs
ébahits, en essayant de zéroter au mieux. Alain part vers
l'ouest, les pieds dans les paquerettes, et semble se refaire un peu plus
loin. Je préfère rester là en attente dans du 0.0001
m/s moyen, en attendant le déclenchement salvateur. Celui-ci finit
par arriver, très faible, et me permet de remonter vers le Pic de
Peyreget où les isards semblent curieusement statiques en me voyant.
Le thermique est de plus en plus franc, et dérive vers le petit
Pic d'Ossau, une aubaine.
Plafond vers 3000 m, survol du Grand Pic où
les gens ressemblent à des foumis. Lorsque je me suis dirigé
vers le Grand Pic, fesse serrées, j'étais très inquiet
du magistral coup de pied au cul que j'allais prendre, mais... rien de
rien, pas l'ombre d'un déclenchement de quoi que ce soit sur la
face sud de l'Ossau !
Par contre il m'a semblé qu'à cette
heure-là (14 h), le gros des thermiques étaient étaient
au col de Peyreget. Retour au col du Pourtalet, hésitation, je vais
boire un coup au refuge ? et puis non, je hurle ou je pleure ? Allez, les
deux, quel plaisir !!!
Ce jour-là était d'une stabilité parfaite dans
tout le coin, pas un nuage, je crois avoir eu la chance d'attraper le seul
thermique existant du jour.
Posé au Col du Pourtalet, Alain posant un peu plus bas sur la
route.
Voir aussi cross à l'Ossau.