Hautacam, vallée d'Argelès
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Description :
Le Hautacam est cette vaste montagne couverte de prairies et de forets
en pentes douce que l'on découvre à gauche en entrant dans
la vallée d'Argelès, au sud de Lourdes.
Il n'est pas rare qu'en plein hiver, des thermiques puissants permettent
de se balader sur plusieurs kilomètres.
L'été, il faut se méfier de la brise de vallée
à l'atterrissage qui peut être violente.
Accès :
depuis Lourdes, prendre la direction d'Argelès (N618), puis de la
station de ski de Hautacam. Plusieurs décollages sont possibles,
espacés sur les flancs de la montagne.
Décollages :
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La bergerie : à mi pente, un chemin part à gauche
et permet d'atteindre le décollage.
-
La falaise : un peu plus haut que le chemin qui mène a la
bergerie, un chemin descend à droite vers un vallon et les pentes
du Nerbiou. C'est là, au dessus d'une falaise.
-
De nombreux autres décollages sont possibles un peu partout, en
particulier en haut, à la station ou au sommet du Hautacam lui même.Les
pilotes pourront exercer là leurs talents d'improvisation.
Le vol, l'aérologie :
En général très thermique, il suffit de ne pas se
laisser enfermer sous le vent des différentes crètes peu
marquées qui séparent les vallons.
Souvent de fortes brises débordent depuis la vallée de
Juncalas-Gazost située à l'est. Les thermiques peuvent alors
devenir très hachés, même en altitude. Les brises de
pente sur les flancs de Hautacam deviennent anarchiques (deux biroutes
espacées de 50 ou 100 m donnent des indications totalement opposées
au niveau de la bergerie). Dans ces cas le décollage devient hasardeux,
et la brise tourne arrière en fin d'après midi à la
bergerie.
Attention à la ligne haute tension située en bas, et
qui n'est pas toujours très visible. Repérer auparavent les
pylônes qui coïncident tous avec des passages de thermiques.
Même en hiver, il n'est pas rare de touver des conditions thermiques
intéressantes.
On y trouve parfois Xavier Demoury (Nervures) ou Jean Louis Darlet
(JLD Cage) testant
un proto.
Atterrissage :
De préférence au décollage ou bien asez haut sur les
flancs du Hautacam, la vallée en bas n'étant pas très
accueuillante en cas de brise.
Cependant un atterrissage officiel existe, au sud d'une gravière
et du village de Préchac, entre route et gave. (Repérer la
manche à air)
Cross possible :
avec suffisament d'altitude, on peut se hasarder à traverser
la vallée vers l'ouest et rejoindre les flancs du Cabaliros via
le village de Saint Savin.
Même les pieds dans la plaine, il est possible de remonter
jusqu'au plateau du Cabaliros, (Pic
d'Escorne-Crabe à 1300 m ; un peu technique parfois,
attention à la ligne électrique qui domine Saint
Savin).
Du Cabaliros, il est possible d'atteindre le décollage
du Col de Couraduque (1350 m, toujours à l'ouest) en s'appuyant
sur les forets du Cabaliros,
puis sur le Cap de Pènerouye.
Le retour Couraduque au Cabaliros
demande un plafond conséquent et passe en général
par le Soum de la Pène (1616 m, à l'est du col de Couraduque),
puis longue transition vers le Cabaliros.
Le retour Cabaliros-Hautacam
est sans difficultés : du Cabaliros
(en réalité de l'Escorne-Crabe), partir droit sur le Donjon
des Aigles (à Beaucens).
Le thermique du Donjon, turbulent en bas puis très franc,
vous permet de repasser la ligne haute tension et de remonter quasiment
en soaring jusqu'au sommet du Nerbiou.(1747 m).
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